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Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, montrant son passeport africain
Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, montrant son passeport africain

Trois mois après son émission, le passeport de l'Union africaine (UA) étend sa toile. Abidjan, siège du Groupe de la Banque Africaine de développement (BAD), mercredi 5 octobre 2016. « C’est un réel plaisir d’être en mesure d’avoir un passeport africain », s’est réjoui le premier responsable de l’institution bancaire, recevant le document de voyage. Pour Akinwumi Adesina, il est temps de briser les murs qui séparent les peuples du continent. Pour cause, la plupart des Africains ont besoin de visas pour se rendre dans 38 pays de leur continent. Des rapports de la BAD et de l’UA enfoncent le clou : le visa est obligatoire pour circuler dans 55 % des pays africains, quand 25 % des États acceptent de donner le sésame à leurs frontières. Seulement 20 % n’exigent aucun visa. Avec cette situation, « des non-Africains circulent plus facilement en Afrique que les Africains eux-mêmes », regrette le président Adesina.

Les portes de tous les pays africains sont ouvertes au détenteur du passeport continental. Ce document "passe-partout", qui dispense de visa, facilitera les affaires en Afrique. Pour le moment, il est délivré aux chefs d’État ou de gouvernements, aux ministres des Affaires étrangères. C’est en juillet dernier à Kigali (Rwanda), à l’ouverture de la 27ème session de l’UA, que le passeport de l'intégration africaine a été présenté. Les présidents tchadien et rwandais ont été les premiers à l'avoir.

Tag(s) : #chroniques economie
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